Oh la VACHE !
Oh pourquoi elle s'arrête ? Elle veut sûrement nous prendre en photo. Prenons la pose les amies.
Y a-t'il du vent ?
Un léger, oui !
Moi les copines, çà ne m'empêche pas de brouter !
Tiens, au fait, vous avez eu un mail,
de nos cousines "picardes" ?
Non Marguerite, elles sont occupées...
... à se reposer ou à faire leur sieste !
Oh mais que fait cette photo de mariage ici ?
Au fait, c'est qui ? Ce sont Catherine et Albert,
mes grand-parents maternels, le 23/11/1934.
Et lui ? C'est Albert, dans son atelier. Il était charron.
Il avait une caisse en bois aux dimensions de ce que j'aimais lui piquer. Quoi donc ? Il fabriquait des dents de rateau en bois, à l'époque, jusque dans les années 1970. C'était courant ces outils. Dans cette caisse, aux justes dimensions, il stockait ses réserves de "dents". En rentrant chez mes parents j'en emmenais, chaque fois. C'était plus fort que moi. Quand ma mère passait chez ses parents, il lui disait : tu diras à ta fille de me ramener ce qu'elle m'a piqué. Gentiment, je descendais, les ramener. Je dis "descendais" car il y avait une "grande" pente sur le trajet pour y aller. Je ne me faisais jamais gronder, il rigolait. Il savait que si je revenais j'en reprenais de nouveau. Pour rien, juste comme çà. C'est vrai, quand même, que le tournage était un travail. Il réparait, comme ici, les roues en bois, il en faisait. Et plein d'autres belles choses.
Alors ici, en conclusion, les VACHES d'Albert, de retour du pré. D'où cette parenthèse.
Ici, ce que j'en ai conservé, des vaches bien sûr ! Ce genre de "bricole" qui n'intéressait pas la cousinade !
Une poulette rose, si si, chez nous elles ont du blé spécial, achetée à une connaissance.
Une muselière, ancienne, de vache çà évitait qu'elles broutent pendant leur travail ! Pas mal comme idée !